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Nouvelle édition avec une histoire bonus!
Installé depuis une vingtaine d’années dans le mythique Centre-Sud de Montréal, Richard Suicide signe enfin la toute première étude anthropologique sérieuse – sous forme de bande dessinée – sur la faune (houblonnée) et la flore (gastrique) du vénérable quartier.
Fiches pratiques et graphiques explicatifs à l’appui, l’auteur livre entre deux brosses un portrait touchant de ces éclopés qui se sont enfargés dans la rue Sherbrooke pour ensuite débouler la côte jusqu’à Ontario.
Ses semblables, ses frères.
Prix Bédélys Québec 2015
Prix Expozine 2014 (Bande dessinée francophone)
Prix Marc-Olivier Lavertu 2014
Prix de l’Académie de la vie littéraire 2015
Finaliste – Joe Shuster Awards 2015 (Best Cartoonist)
Solide et désopilante, l’œuvre permet de renouer avec le trait subversif de l’auteur tout comme avec ses personnages à long nez, à gros seins et aux courbes oscillantes qui racontent ici le quotidien d’un quartier dérivant à certains endroits entre chômage, prêteur sur gages et bière en caisse de 12.
Richard Suicide, avec Chroniques du Centre-Sud, permet de nous faire (re)découvrir avec son style bien à lui l’un des quartiers les plus complexes et sensibles de la métropole, et qui a connu nombre de transformations durant les dernières années. Bref, il s’agit là d’une oeuvre clairement à part dans le paysage de la bande dessinée francophone. ★★★★
Un classique inespéré […] Panoramique, certes festif, c’est une véritable lettre d’amour pour ce coin de la ville que l’auteur nous livre. […] En cette ère de superficialité consommée, les Chroniques du Centre-Sud se prennent comme un grand bol d’air frais aux effluves de bière rance, de friteuses fatiguées et de monoxyde de carbone de vieilles minounes.
L’année est encore jeune, mais je serais très surpris […] si une meilleure bande dessinée québécoise paraissait d’ici la fin du calendrier. Chroniques du Centre-Sud est à ce point réussie.
L’auteur aurait pu facilement sombrer dans la moquerie ou la perfidie avec son propos, mais on sent ici qu’il parle de ses voisins et amis, qu’il aime son quartier et qu’il veut nous le présenter – les bons côtés comme les mauvais.
Suicide’s archive rejects the language and visual practices of official memorialization for a comic, and graphic, portrayal of squalor. To sterilize the memory of Dorion and Ontario with photos of barbershops and factory workers, or a bildungsroman about escaping poverty and urban grit, would be to make art that complies with an official policy of “cleanage”.
[…] il faut absolument lire les hilarantes Chroniques du Centre-Sud de Richard Suicide, le meilleur guide touristico-anthropologique pour s’y initier.
Drôles et savoureuses, ces Chroniques du Centre-Sud sont à redécouvrir. […] En alternant descriptions pseudo-scientifiques du Bison et tranches-de-vie personnelles, Richard Suicide parvient à donner un aperçu vivant et qui semble réaliste du Centre-Sud des années 1990. Il parle avec humour et affection de ses habitants, de ses lieux de vie et de son esprit «marginal» – vivre bancal, à l’écart de la ruée libérale.