Description
Quelque chose ne tourne pas rond dans la petite ville de Hobtown, en Nouvelle-Écosse. Des hommes disparaissent sans laisser de traces et la police ne fait rien. Max Finch, le père de Sam, fait partie du lot. Avec l’aide du club de détectives de l’école secondaire locale, dirigé par la brillante Dana Nance, Sam va tenter de le retrouver. L’affaire des hommes disparus est un récit policier teinté de fantastique, quelque part entre Twin Peaks et les aventures des Frères Hardy.
Traduit de l’anglais par Alexandre Fontaine Rousseau
Prix et mentions
- Finaliste – Sélection Fauve Polar SNCF 2021
- Liste préliminaire – Prix des libraires du Québec 2021 – Bande dessinée hors Québec
- Finaliste – Prix BD des collégiens 2020
[…] une œuvre qui juxtapose plusieurs références à la littérature policière jeunesse, mais aussi – et peut-être surtout – à Twin Peaks de David Lynch. À I’instar de la série télévisuelle culte, L’affaire des hommes disparus mise sur le détournement des canevas des productions culturelles populaires pour flouer nos attentes et créer un récit d’ambiance aux accents fantastiques.
— Virginie Fournier, Lettres québécoises ,
C’est malade!
— Les Mystérieux étonnants ,
Jouant des clichés — la pipe de détective, par exemple… — et des codes du suspense avec un style rétro dont le trait évoque Réal Godbout (Red Ketchup), le duo offre une œuvre captivante et décapante.
— Éric Moreault, Le Soleil ,
Ingénieusement traduit de l’anglais par le scénariste maison Alexandre Fontaine Rousseau, ce premier volet d’une délirante série à l’improbable – mais oh combien réjouissant – croisement entre la série classique franco-belge aux effluves surannés Les 4 as et le psychotronique Ed the Happy Clown de l’artiste canadien Chester Brown, L’affaire des hommes disparus est un polar fantastique, tant au sens propre que figuré.
— Jean-Dominic Leduc, Journal de Montréal ,
Alors qu’on se pensait en confiance dans des codes narratifs qu’on connait […], tout d’un coup, ça devient inquiétant. Vraiment très habile et brillant.
— Catherine Emmanuelle Brunet, Les Herbes folles, CISM ,
À la fois intriguant et effrayant… À découvrir.
— David Cantin, Les Effrontées, QUB Radio ,
Dans la petite ville de Hobtown, les disparitions se font de plus en plus nombreuses. Au moment où le père de Sam s’évapore, l’enquête du club de détectives formé par quelques élèves du secondaire débutera. Et c’est dès lors que le lecteur sera prisonnier de cette petite merveille de BD!
— Josée-Anne Paradis, Les libraires ,
Mêlant histoires de détective façon les 4 As, thriller gore et horreur, L’affaire des hommes disparus est un page turner dont on a hâte de connaître la suite!
— Lucie Laumonier, Bible urbaine ,
Le coup de crayon est glauque et réaliste, l’histoire est bien ficelée et les dialogues, traduits en québécois, sont plutôt sympathiques. Chouette découverte!
— Julie Roy, Châtelaine ,
Cette nouvelle pépite des Canadiens de POW POW, réappropriation à contre-courant d’un genre littéraire classique, est un véritable régal ! Pour tous les amateurs de mystères, les fans de David LYNCH… et les nostalgiques de la Bibliothèque Verte.
— Simon, Librairie la BD, Lyon ,
Servie par le dessin à l’ambiance rétro d’Alexander Forbes, l’histoire de Kris Bertin fascine par sa noirceur croissante et son ambiance qui bascule dans le fantastique.
— Vincent Brunner, Les Inrockuptibles ,
Le suspense frôle l’horreur par moment. L’affaire des hommes disparus nous garde en haleine tout au long des 300 pages de l’ouvrage.
— Tanya Beaumont, Radio-Canada ,
Un coup de cœur absolu. […] Malsain et charmant, entre rêve et cauchemar, cette série promet de bien belles heures de lectures et s’impose comme un nouveau jalon dans l’imaginaire contemporain, parfaitement ancré dans son époque et dans les références sur lesquelles elle entend jouer. Toujours en mouvement, le scénario s’amuse avec bonheur de la continuité narrative et de la multiplicité des points de vue, tandis que le dessin, parfaitement découpé, fait s’immiscer l’étrangeté sous couvert d’un réalisme jamais figé. Un bijou.
— Nicolas Tellop, Carbone ,
★★★★
Les Canadiens Kris Bertin (au scénario) et Alexander Forbes (au dessin) troussent une intrigue noire et tortueuse, aux relents “Lynchiens”. Le style graphique élégant, très “fifties”, joue tantôt l’épure — notamment dans les visages des personnages —, tantôt le détail (pour les décors). Il chaloupe au fil d’une histoire pleine de chausse-trapes, qui tient en haleine sur trois cents pages.
— Laurence Le Saux, BoDoï ,
Avec Les Mystères de Hobtown, Bertin et Forbes semblent emprunter les codes du récit jeunesse, quelque part entre le Club des cinq d’Enid Blyton et les aventures de Scooby-Doo. Mais rapidement, le lecteur comprend que cette formule gentiment rétro et naïve n’est qu’un leurre alors que celui-ci glisse vers quelque chose de plus inquiétant.
— Marianne St-Jacques, ActuaBD ,