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Notre histoire débute avec une série d’explosions. Nous sommes en 1963. Une poignée de militants socialistes, s’insurgeant contre le traitement des ouvriers francophones par le patronat anglais, décident de passer à l’action. C’est ainsi qu’ils fondent le FLQ, ou Front de libération du Québec.
Se basant sur de nombreux documents historiques, l’auteur Chris Oliveros nous présente l’histoire de ces apprentis révolutionnaires sous la forme d’un documentaire fictif de la CBC, tourné en 1975 et perdu depuis.
Prix Bédélys Québec 2024
Finaliste – Sélection Officielle du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême 2025
Finaliste – Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise 2024
Finaliste – Prix BD des collégiens 2025
Finaliste – Prix littéraires du Gouverneur général 2024 dans la catégorie Traduction
Finaliste – Prix Roberto-Wilson des Bédéis Causa 2024
Les libraires conseillent – Sélection de novembre 2023
Reposant sur une solide documentation, son récit, d’une redoutable efficacité narrative et graphique, s’intéresse aux fondations de l’éventuelle révolte, qui fera d’ailleurs l’objet d’un prochain livre. Bien plus qu’un incontournable de la saison, Mourir pour la cause est une œuvre de fonds […].
Raconté comme si on avait trouvé des bobines d’entrevues pour un documentaire avorté de la CBC au milieu des années 1970 et axé autour de trois des figures fondatrices du Front, Georges Schoeters, François Schirm et Pierre Vallières, Mourir pour la cause dresse ce qui nous semble être un portrait assez juste du contexte qui mènera, à terme, à la crise d’Octobre, dans toute sa désorganisation et sa naïveté révolutionnaire. On a déjà hâte de lire le deuxième tome! ★★★★
Les notes sont fascinantes. […] Tout ce qui est raconté est corroboré, puis on est au-delà de la note de page. C’est très, très bien fouillé comme ouvrage.
Sous l’humour bon enfant de la mise en scène de ces événements qui n’eurent pourtant rien de drôle à l’époque se révèle toutefois un regard plein de sollicitude sur les raisons ayant concouru à l’éventuelle montée en puissance de ce mouvement révolutionnaire, une impression confortée par l’impeccable recherche menée pour ce projet, dont la portée mémorielle, alliée au souci du détail et par-delà l’anecdote, témoigne également d’un respect pour le sens du combat de ceux qui, ultimement, continuent chaque jour un peu plus de mourir pour la cause.
Oliveros raconte les premiers coups d’éclat et les premières bombes, en restant proche des personnages, qu’ils soient du côté des felquistes ou de celui des victimes innocentes de ce conflit qui allait exploser en 1970. Un travail d’équilibriste réussi et bien servi par son style évocateur.
La narration de Mourir pour la cause est une recomposition dans les règles de l’art, une réécriture de l’Histoire. Une réécriture qui «trahit» et invente pour mieux reconstituer. Le paradoxe du récit historique. L’ouvrage est à la fois un documentaire et une fiction, puisque les dialogues sont en grande majorité réécrits. Mais les faits sont là, et la création ne se fait pas au détriment de ces derniers, comme en font foi les très nombreuses notes et références en annexe au livre.