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Par une journée d’automne tout ce qu’il y a de plus ordinaire, Martine accueille quelques femmes dans son bungalow de banlieue pour prendre le thé. Le cours tranquille de l’après-midi change subitement lorsque survient Rose, une amie qui avait pris ses distances depuis un moment. Elle n’est toutefois pas la seule invitée indésirable.
Cécile, la soeur de Martine, débarque après plusieurs années de silence radio. Avec elle, de mauvais souvenirs refont surface et la confusion s’installe. Lorsque Martine sort au jardin pour cueillir des herbes à infuser, la journée prend une tournure inattendue.
L’esthétique délibérément surannée et les touches psychédéliques instaurent dans Sarclage une ambiance étrange, voire inquiétante.
C’est fou, complètement! C’est une allégorie sur le jardin intérieur. […] C’est complètement surréaliste et c’est très drôle.
À un poil de l’horreur, Sarclage procure une bonne dose d’étrangeté et de psychédélisme. L’autrice, originaire de Québec, propose un découpage cinématographique, qui donne un rythme inquiétant à son récit. Un sympathique et troublant rappel de bien sarcler son jardin intérieur.
Lebleu signe une belle et angoissante entrée en matière, empreinte d’un style déjà fort personnel.
C’est une bande dessinée un peu étrange. […] C’est vraiment bon!
Ce premier livre de Geneviève Lebleu jumelle avec brio une ambiance onirique inquiétante à des scènes réalistes, où les malaises et les non-dits sont explorés. La signature graphique de l’album alterne entre un imaginaire déjanté ainsi qu’un trait plus froid et distancé. […] Empruntant à la nouvelle sa concision narrative et son sens de la chute, Sarclage est d’une efficacité indéniable, car l’autrice parvient à multiplier les couches de sens et de mystère dans son récit.
Cette bande dessinée en noir et blanc, au premier abord innocente — un thé entre amies — prend rapidement des tournures psychédéliques et flirte ouvertement avec l’horreur, celle des souvenirs traumatiques déguisés en parterres de fleurs.
L’ouvrage devient alors poétique et douloureux, une fable à l’odeur suave mais dont il faut se méfier. Avec sa narration rondement menée et son univers fantasmagorique, Sarclage est le coup de cœur de cette revue de bandes dessinées.