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2 pour 1 sur les Balzac à l’achat d’une Chrysler
Lucien Vil, libraire de son état, partage sa boutique de livres avec les minounes de Linguine voitures usagées/livres usagés. Entre ses collègues avec lesquels il a peu en commun, son psy aux méthodes plus que douteuses, son nouvel assistant Daniel et le jour de la marmotte qui s’en vient à grands pas, difficile pour Lucien de ne pas angoisser…
Mais aujourd’hui, on s’en fout, c’est l’Halloween.
Finaliste – Grand prix de la ville de Québec des Bédéis Causa 2013
Finaliste – Prix Marc-Olivier Lavertu 2013
Digne des meilleures comédies britanniques, Vil et misérable se veut un récit surréaliste abordé avec économie. De par la justesse des dialogues et du ton, l’auteur fait preuve d’une grande sensibilité au jeu d’acteur et à la mise en scène. Il s’intéresse d’ailleurs davantage aux relations interpersonnelles qu’à l’intrigue. Cet enchaînement de saynètes caustiques au rythme irréprochable saura ravir les plus coriaces admirateurs de Ricky Gervais et de Monty Pythons.
Avec des passages parfois drôles à nous faire glousser de plaisir et des moments explicites qui vous feront rire de gêne, la nouvelle bande dessinée de Samuel Cantin rejoint décidément les rangs de son prédécesseur, Phobies des moments seuls, qui nous permettait d’apprivoiser des personnages loufoques qui n’avaient pas peur de rire d’eux-mêmes et de rire des autres.
Vil et misérable: le livre de chevet des intellos qui savent qu’il n’y a rien de plus drôle qu’une joke de foufounes.
Si Phobies tenait plus de l’album illustré que de la bande dessinée classique, Vil et misérable montre une nette évolution dans le travail de Cantin – dessin, mise en scène, décors : tout est maîtrisé parfaitement et confirme une fois de plus le talent de conteur de Cantin.
[…] c’est fort probablement votre âme qui est à jamais souillée par cette lecture délicieusement malsaine, dont les dialogues réglés au quart de tour provoquent simultanément le malaise et l’hilarité.
Applaudissements donc à Samuel Cantin, qui se lâche à merveille et livre des dialogues drôles et percutants qui rendront hilares les lecteurs de son délire créatif dessiné.
Encore une fois, Cantin excelle pour ce qui est de trouver le ton, la syntaxe et le vocabulaire idéaux pour refléter l’oralité et la classe sociale de ses personnages.
Sous la couverture, on y renoue avec son angoissant univers social où malaises, faux pas et pensées embarrassantes cimentent des rapports humains dont la charge dysfonctionnelle nourrit forcément un récit loufoque et divertissant par l’absurde.
[…] un récit légèrement déjanté, mais qui tient malgré tout formidablement bien la route. Il faut simplement accepter de mettre sa raison en veilleuse pour entrer dans cet univers délicieusement absurde.