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Willard Watte est un héros hors du commun, Martin Mollin est un libraire pas très malin. Rien jusqu’ici ne les prédisposait à se rencontrer. Sauf peut-être une bande dessinée.
Willard n’est pas un justicier comme les autres: accompagné de sa fine équipe d’experts, il combat le crime, et ses aventures sont publiées sous forme de feuilleton dessiné. La véritable identité de ce vengeur cagoulé reste mystérieuse et les extrapolations fantaisistes à son sujet vont bon train.
Témoin d’une bagarre, Martin est conduit à la base secrète de Willard pour y être interrogé. C’est bien malgré lui qu’il deviendra l’un des protagonistes d’une enquête de son personnage de BD préféré. Sorte de Gotham City, Capharnaüm est le décor d’une intrigue où le supervilain Gashinga sème désordre et zizanie.
Plus de 20 ans après Lapinot et les carottes de Patagonie, Lewis Trondheim livre ici un récit rocambolesque et surréaliste qui flirte avec l’absurde. Ce projet pharaonique, qui devait compter 5000 pages (!), a aussi été pensé comme un exercice pratique. Fidèle à son humour caustique et sarcastique, Capharnaüm mêle situations cocasses, rebondissements et péripéties saugrenues.
[…] Capharnaüm est un récit inachevé. Et c’est bien le seul défaut de ce pavé de 280 pages […].
[…] une heure de lecture jouissive et sans réelle faiblesse.
[…] ça se lit délicieusement.
[…] comme aime bien le faire Trondheim, jouent habilement avec les codes de leurs propres narrations, s’amusent du réel et de ses représentations, de la digression, dans un ensemble forcément solide et exemplaire.
Le livre apparaît comme une vraie leçon. Un remise en cause affichée sur le fait qu’une bande dessinée serait «une histoire, d’abord une histoire et rien qu’une histoire» mais bien plutôt des situations qui s’enchaîneraient dans un questionnement qui ne peut que forcément ne jamais prendre fin.
4,5 étoiles sur 5
[…] l’intrigue se tisse à grand coup de succulentes répliques trondheimiennes […], de rebondissements enlevants […]
[…] une bédé désopilante où l’on sent notre Trondheim égale à lui-même et en grande forme. L’ensemble est une réussite.