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Justine est orpheline. À 18 ans, elle se trouve un appartement dans un quartier populaire de Gatineau qu’elle doit partager avec une coloc qui n’a rien d’une fée marraine. Pour payer sa part du loyer, la jeune femme déniche un emploi aux Fils du King, un gym qui sent l’arnaque et où tout le monde ressemble à Elvis. Justine rêve grand, mais son histoire est loin d’être celle d’un conte pour enfants.
On y retrouve bien sûr son irrésistible humour déjanté, celui qui transforme toutes les situations en catastrophes hilarantes. On y trouve aussi ses répliques drôles et décapantes, ses situations totalement loufoques et son implacable sens de l’observation. Celui qui lui permet de souligner toute l’absurdité de nos comportements. Mais il y a aussi un sens du thriller et une sensibilité dramatique que je lui connaissais moins. Avec le résultat qu’on est constamment surpris dans cette randonnée dessinée aux atmosphères changeantes.
Sous ses airs un brin loufoques, Justine et Les fils du King est une chronique bien sentie d’une jeunesse en manque de repères.
Depuis Ghost World, on avait rarement vu aussi parfait cocktail de désœuvrement et de déviance douce, perturbant mais sans jamais aucune cruauté pour ses personnages. À chaque coin de boui-boui de cette banlieue morne peut surgir une âme en peine qui demande: «Veux-tu flatter mon éléphant?», tous sont abîmés, et la ville ne les aide pas.
Justine et Les fils du King s’inscrit dans une veine plus noire, plus profonde, où Iris Boudreau aborde de front les problématiques de santé mentale et met en scène la misère sociale, tout en conservant le ton humoristique et absurde qui façonne son univers et dont on se délecte.