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Le couple formé de Henri, misanthrope, et Laura, comédienne à l'aube du succès, commence à se désintégrer lorsque cette dernière a l'opportunité d'aller tourner un film sur les caribous à Whitehorse avec le détestable réalisateur prodige Sylvain Pastrami... L'amour saura-t-il survivre au cruel milieu du cinéma québécois?
Prix Bédélys Québec 2016
Prix Marc-Olivier Lavertu 2016
Finaliste – Grand prix de la ville de Québec des Bédéis Causa 2016
Finaliste – Joe Shuster Awards 2016 (Meilleur auteur)
C’est loufoque, désopilant, fin et cru en même temps. C’est chargé de ces scènes à la lisière du malaise et de l’inconfort que l’artiste maîtrise comme nul autre pour mieux se moquer, on croit, de l’angoisse existentielle qui peut parfois s’emparer d’une génération, en l’occurrence la sienne.
Cantin est un grand scénariste et surtout un dialoguiste exceptionnel.
Whitehorse est drôle, pas ennuyant et donne envie de réutiliser les sacres un peu bâtards comme «simonaque» et «câlibine».
L’univers éclaté de Phobies des moments seuls et celui encore plus déjanté de Vil et misérable se transforment en quelque chose de plus réaliste, sans perdre la verve ni l’ingéniosité qui faisaient le charme des autres romans graphiques de l’auteur. On se retrouve devant un ouvrage plus achevé, qui n’hésite pas à fouiller, avec humour et esprit, l’âme de ses personnages.